Dialogue Le Président Kabila reçoit à Luanda le soutien de la communauté internationale

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Soulignant dans son discours d’ouverture le fait que l’Accord politique issu du Dialogue «reste ouvert pour les futures adhésion de ceux qui ne l’ont pas encore signé», le Chef de l’Etat angolais relève que ce document entrevoit que «le Président Joseph Kabila, en dépit d’avoir déjà accompli deux mandats légaux, demeurera Chef de l’Etat, comme le prévoit la Constitution, jusqu’à la prochaine élection» et invite l’Opposition à désigner «pour cette période appelée la transition, un Premier Ministre à la tête d’un gouvernement qui comprendra les différentes sensibilités politiques».

• Dans le communiqué final, les participants félicitent «le Président Joseph Kabila d’avoir convoqué le dialogue national» et remercient «toutes les parties prenantes qui y ont pris part», non sans se féliciter «de la signature, le 18 octobre 2016, de l’Accord politique global relatif à l’organisation d’élections crédibles et pacifiques», prenant au passage «note avec satisfaction des mesures prises jusqu’à présent par le Gouvernement pour renforcer la confiance…»

A dire vrai, le dossier «Dialogue» s’est invité aux travaux de la 7ème réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi des engagements nationaux et régionaux pris par les Chefs de l’Etat dans l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République Démocratique du Congo et dans la Région signé, pour rappel, le 24 février 2013.
Tenue au complexe hôtelier Talatona, la rencontre a mis autour de la table, sous les auspices du Président Eduardo Dos Santos – qui exerce la présidence rotative de la Cirgl (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs) – les Chefs de l’Etat du Tchad, Idriss Deby, en sa qualité de Président en exercice de l’Union africaine, du Congo-Brazzaville, Denis Sassou N’Guesso et de la Zambie Edgar, Chagwa Lungu. Le Kenya a été représenté par le Vice-Président de la République, Gaston Sindimwo ; le Burundi par le Premier Vice-Président de la République, Simplice Matthieu Sarandji, la Centrafrique par le Premier Ministre, Paul Dlamini et le Swaziland par son Vice-Premier ministre. Y ont été associées les délégations de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda, du Rwanda, du Soudan, du Soudan du Sud et de la Tanzanie.
Ont également participé à ces assises la présidente de la Commission africaine, Nkosazana D. Zuma ; l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu dans les Grands Lacs, Saïd Djinnit ; le facilitateur du Dialogue congolais, Edem Kodjo ; le représentant spécial de l’Union africaine pour les Grands Lacs, Ibrahim Fall ; le secrétaire exécutif de la Cirgl, Zachary Muburi-Muita ; le secrétaire exécutif de la Sadc, Jorge Cardoso, outre « des envoyés spéciaux et hauts responsables de la Belgique, de la Chine, des Etats-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de la France, du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord et de l’Union européenne».
Il ressort du communiqué final que les participants «ont passé en revue les événements survenus sur les plans politique et sécuritaire dans la région depuis leur dernière réunion, organisée à New York le 29 septembre 2015». Ils sont réaffirmé le fait que «L’Accord-cadre demeure un mécanisme essentiel pour parvenir à une paix durable et à la stabilité en RDC et dans la région» et renouvelé l’engagement d’en assurer l’application.

Les exemples du Moyen Orient et de l’Afrique

C’est dans ce contexte que, s’agissant précisément de la RDC, ils se sont prononcés pour la neutralisation des forces négatives et le rapatriement des combattants désarmés avant d’examiner l’évolution de la situation politique, l’accent étant mis sur la coopération Fardc-Monusco.
Ils ont également «condamné les violences intervenues les 19 et 20 septembre 2016 en RDC et demandé à toutes les parties de ne chercher des solutions à la crise politique que par des moyens pacifiques, qui soient conformes à la Constitution de la RDC et à la résolution 2277 (2016) du Conseil de sécurité », avant de se dire « favorables aux mesures prises dans le cadre de la facilitation de l’Union africaine menée par M. Edem Kodjo, avec l’appui du Groupe international de soutien ainsi qu’aux efforts déployés par S.E. le Président de l’Angola, M. José Eduardo dos Santos (Président en exercice de la CIRGL) et le Président de la République du Congo, M. Sassou N’Guesso ».
Dans son mot de circonstance suivi avec toute l’attention voulue, le Président angolais s’est exprimé en ces termes : «Je suis ravi, et je crois que c’est aussi une cause de célébration pour nous, que notre rencontre a lieu tout juste une semaine après l’accord signé entre le gouvernement de la RDC, certains partis d’opposition et les forces de la société civile, dans le sens que les élections présidentielles prévues pour la fin de cette année n’auront lieu que le 29 avril 2018».
Les négociations à la base de ces performances politiques et diplomatiques, a-t-il relevé, «ont culminé avec le succès et dans l’intérêt des parties en cause, et ont été promues par l’Union africaine, l’Agence pour la Politique, la Défense et la Sécurité de la SADC et les Etats Membres de la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs, sous la médiation directe de l’ancien Premier ministre du Togo, Son Excellence Monsieur Edem Kodjo».
Il est d’avis que le gouvernement d’union nationale a, entre autres missions, de «mettre fin au climat de contestation et de déstabilisation qui a régné ces derniers temps, et de préserver la paix et la stabilité», conditions essentielles, a-t-il renchéri, «pour le fonctionnement normal du pays et de ses institutions, permettant la participation active et consensuelle de nouveaux acteurs politiques».
A ceux qui prônent la violence, dira-t-il, «il est important de savoir que c’est seulement dans un climat de paix et de stabilité qu’il est possible de réaliser un processus électoral sérieux, honnête et crédible, tant pour les personnes qui vont voter comme pour la communauté internationale qui en sera témoin».
A l’attention de ceux qui veulent accéder au pouvoir, a-t-il poursuivi, «il est important de savoir qu’ils peuvent le faire démocratiquement, en respectant la loi et la volonté souveraine des électeurs, et qu’il vaudra mieux la peine d’attendre quelques mois de plus pour faire en toute sécurité et tranquillité, que de suivre les voies incertaines de la violence, où l’on sait toujours comment et pourquoi elles commencent, mais jamais quand elles se terminent».
Conviant le gouvernement, l’opposition et la société civile à unir leurs forces « dans la lutte contre les forces négatives et l’expansion du terrorisme », le Président Jose Eduardo Dos Santos les a exhortés à observer ce qui se passe dans le monde. «Les exemples que nous voyons maintenant dans le monde, en particulier au Moyen Orient et en Afrique, sont plus instructifs pour quelconque politicien conscient et honnête que toute rhétorique à cet égard».
Aussi, a-t-il renouvelé la disponibilité de son pays à «engager ses meilleurs efforts pour contribuer au maintien de la paix et de la stabilité en Afrique Centrale et dans la Région des Grands Lacs» et à «assurer un renforcement du climat de bon voisinage et de coopération entre tous les pays intégrés dans ces sous-régions».
Arrivé à Luanda la nuit du mardi 25 octobre 2016 par l’aéroport international du 4 Février où il a été accueilli, côté angolais, par le ministre de l’Agriculture Marc Mavungu et, côté congolais, par l’ambassadeur RDcongolais Gustave Beya Siku, le Président Joseph Kabila avait, dans sa suite, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Raymond Tshibanda, le ministre Crispin Atama Tabe de la Défense et Anciens Combattants, son directeur de cabinet, Pr Néhémie Mwilanya, et le coordonnateur du Mécanisme national de suivi, le général Denis Kalume.

De Luanda,
Omer Nsongo die Lema
http://congo30juin.com/

Adam Chalwe : «Ce n’est pas un glissement, c’est un dépassement technique. »

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Lors d ’une interview accordée aux  Dépêches de Brazzaville , ce pendant l’ un des tenors de la  majorité presidentielle M. Adam Chalwe a  avoué sans aucun doute que les resolutions de dialogue politique partagent une relation authentiquement dialectique avec le glissement. En suite il  affirme que cette majorité, actuellement au pouvoir, met en place des stratégies pour remporter les prochaines élections. 

voici l’intégralité de   l’interview :

Les Dépêches de Brazzaville : La majorité a réussi son coup en arrivant au « glissement ». C’est donc une victoire de Joseph Kabila ?

Adam Chalwe : La majorité n’a pas de coup. Le dialogue a été convoqué par le chef de l’État. Selon l’article 211 de la Constitution, c’est à la Céni d’organiser les élections. À l’époque, la Céni avait publié son premier calendrier qui a été rejeté par la classe politique le qualifiant de partiel. Quelques mois après, la Céni a publié un autre calendrier que l’opposition a notamment qualifié de trop global et irréaliste. Il s’est également posé un problème de fichier électoral. L’article 5 de la Constitution stipule que tous les Congolais en âge de voter, vivant à l’étranger ou au pays peuvent participer aux élections. Comme toutes ces conditions n’étaient pas réunies, le chef de l’État a décidé de mettre tous les politiciens ensemble pour discuter des voies et moyens à aboutir à de bonnes élections.

LDB : La Céni a eu 5 ans pour organiser les élections. Pourquoi ce qu’elle n’a pas pu faire en 5 ans, elle le fera en une année, à la suite de ce glissement ?

AC : Ce n’est pas un glissement, c’est un dépassement technique. Le gouvernement n’a pas été en mesure de donner à la Céni les moyens qu’il fallait pour organiser toutes les élections. En 5 ans, le pays a connu un certain nombre de problèmes dont la baisse des cours des matières premières, la guerre du M23, etc. Le gouvernement n’a donc pas pu mobiliser le montant qui devait être alloué à la Céni.

LDB : Aujourd’hui le Premier ministre a présenté un budget qui est à la baisse pour rapport aux années précédentes. D’où viendra l’argent pour organiser les élections ?

AC : Un nouveau gouvernement sera bientôt mis en place et sa mission spécifique sera de mobiliser les moyens pour l’organisation des élections. Ce gouvernement sera dirigé par un Premier ministre issu de l’opposition…

LDB : comment ce Premier ministre pourrait-il réaliser en une année ce que le gouvernement précédent n’a pas pu faire en 5 ans ?

AC : la Céni dispose déjà de 350 millions de dollars. Elle a commencé à actualiser le fichier électoral. Donc, la machine électorale est déjà en marche. Dans quelques jours, la Céni va publier son calendrier et son budget. Le gouvernement va concentrer principalement son énergie à trouver les moyens pour l’organisation des élections en 2018.

LDB : Qui sera le candidat de la majorité présidentielle ?

AC : L’autorité morale de la majorité présidentielle qui est le président Kabila a mis sur place une commission spéciale pour préparer la victoire de la majorité présidentielle à tous les niveaux lors des prochaines élections. Ne soyez pas surpris que le prochain président de la république soit issu de la majorité présidentielle car nous avons déjà débuté notre bataille préélectorale. Nous mettons en place des stratégies pour remporter les prochaines élections. Nous sommes en contact avec la population qui fera que le candidat de la majorité devienne président de la république.

LDB : Cette majorité présidentielle souhaite demeurer au pouvoir, mais quel est son bilan depuis autant d’années qu’elle dirige le pays ?

AC : L’heure n’est pas à la présentation du bilan. Cela sera fait lorsque nous allons présenter notre prochain projet de société et notre programme électoral. Nous allons rappeler aux Congolais d’où nous venons, où nous sommes et où nous voulons aller avec eux.

Patrick Ndungidi

Légendes et crédits photo :

Photo1: Adam Chalwe Photo2 : Le président Kabila saluant Adam Chalwe

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CONFÉRENCE SECRÈTE SUR : « DÉVELOPPER SES CORPS SPIRITUELS ET PRIER HORS SON CORPS COMME UNE PERSONNE MYSTIQUE. « 

La Fondation Jésus Christ le Grand Alchimiste ainsi que son responsable Maître Jean Pierre Manzolo organisent une conférence secrète au Roméo Golf à Kinshasa dans la commune de la Gombe. Du 29 au 30 octobre 2016 thème : « COMMENT DÉVELOPPER SES CORPS SPIRITUELS ET PRIER HORS SON CORPS COMME UN VRAI MYSTIQUE. « 
Est-il possible de développer ses cors spirituels ? Et prier hors de son corps ?
La réponse est oui
C’est vrai, que savons-nous vraiment de l’esprit humain et des ses pouvoirs ? Très peu de choses. Or, il existe des phénomènes paranormaux qui sont systématisés; et la plupart de ces phénomènes paranormaux font de débat dans les médias et les livres. Des témoignages sont enregistrés aux quatre coins du monde. Malgré le fleuve de débat médiatique et la pluralité de toute pièce de livre ésotérique ou religieux, personne à nos jours ne peut les expliquer en totalité. Et aucun discours n’a été convaincant. Rien n’a été convaincant ?
Bien sur que oui, dans la mesure où l’humanité porte une carence de connaissance sur ces phénomènes paranormaux. Souciant de la carence qui devenait de plus en plus éléphantesque, ce pendant la Fondation Jésus Chris le Grand Alchimiste et son chef spirituel Maître Jean Pierre Manzolo organisent une conférence secrète ( séminaire ) avec comme thème :  » comment développer ses corps spirituels et prier hors de son cors comme un vrai mystique. » C’est avec une conscience tranquille que Maitre Jean Pierre révèlera les choses authentiquement secrètes dans cette conférence ( séminaire ) sans rechercher ni l’approbation du grand public, ni la gloire. Il est pleinement conscient d’avoir reçu de la providence la grande grâce de bénéficier de l’enseignement des anges et d’autres divinités de différentes planètes. Le style de cette conférence, délibérément simple, permet à tous les chercheurs de vérité ( pasteurs, prophètes, exorcistes et toute autre personne qui aspire à la connaissance ), quels que soient leur âge et leur profession, de commencer immédiatement l’entraînement joyeux qui les mènera à la véritable perfection de leur être et au but final qu’ils se sont fixé: l’union avec Dieu. Les expériences étonnantes qui auront lieu en fin de séminaire, démontrerons irréfutablement les progrès accomplis. A l’issue du séminaire, vous serez en mesure de développer ses corps spirituels et prier à n’importe quel moment en dehors de son corps comme un vrai mystique.
Date et lieu :
samedi 29 et dimanche 30 octobre 2016 au Roméo Golf. Au 5400, avenue de la Justice Gombe/Kinshasa.
Hâtez vous car les places sont limitées qu’aux 50 premières personnes inscrites, car il s’agit de la conférence secrète.
Pour tout contact :
00243896472798
00243816118607.
MAÎTRE JEAN PIERRE MANZOLO